Je viens de lire un truc de Brad Warner qui m'interpelle. Alors je vous le traduis ici. Il écrit que la raison pour s'asseoir comme nous le faisons en zazen, c'est de pratiquer la stabilité. Si on s'est jamais trouvé sur un bateau par mauvais temps, on sait combien c'est bon de retrouver la terre ferme. Ce n'est pas qu'une sensation physique. La stabilité nous calme les nerfs. Des gens paient cher pour aller sur les manèges et se faire tourner dans tous les sens pour ressentir de la désorientation et de l'instabilité.
Zazen est la posture suprême de la stabilité. C'est la pratique réelle de la stabilité. C'est pour cela qu'elle est si absolument cruciale. Et je ne parle pas de la torsion des jambes, même si le lotus complet paraît être effectivement plus stable que les autres postures, si on y arrive. Mais c'est le fait de s'asseoir sur un coussin en se servant de ses genoux pour former un trépied et maintenir la colonne vertébrale droite de sorte qu'elle se balance en équilibre sur les hanches. C'est une posture qui permet de se sentir stable physiquement et mentalement dans une mesure qu'aucune autre posture ne permet.
Samedi le 7, matinée de zazen au 12 rue Doria, à partir de 10 heures.
jeudi 5 mars 2009
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3 commentaires:
Peut-être que tout ça avait un peu trop envahi ma vie… zazen, les lectures.
Difficulté à refaire zazen, envie de jeter tout ces livres que j’avais lu, relu, archi-lu. Doute, grand doute sur tout cela. Peut-être ai-je été rattrapé par la réalité, en tout cas, par la facette insidieuse de cette réalité qu’on nous déverse à plein tombereau.
Peut être qu’après tout, c’était la solution la plus sage, pas de maître, donc arrêter, ne pas partir seul sur une voie de garage. D’autant plus que suivre un maître qui a pris une voie de garage vous y amène aussi !
Mais le questionnement est toujours présent : il y a ce qu’on voit, ce qu’on nous dit, mais qu’est-ce-qu’il y a derrière tout cela ? Nous vivons en permanence dans l’injonction paradoxale : d’un côté, le discours, de l’autre des actes en contradiction. Et toute cette violence, partout, qui déborde.
Hier, j’ai finalement repris la posture. Au moins ça, après tout, ça ne mange pas de pain !!! on verra bien. J’ai toujours en mémoire cette phrase: « que l’on aille à l’église ou au bistrot, c’est du pareil au même », même fuite, même désir d’autre chose, même besoin d’échapper au quotidien.
L'idée de base de zazen, surtout si on le fait tous les jours (peu importe si ce ne sont que 10 minutes), c'est vraiment le quotidien. On se remet dans la posture comme un frappe un gong. On le refrappe tant que jamais la vibration ne s'arrête.
Un des problèmes avec le Zen c'est qu'on l'intellectualise si facilement. Il faut aller chercher dans la vie quotidienne pour voir à quel point c'est quelque chose d'éminemment pratique et non intellectuel.
Bonjour.
Ou peut on pratiquer (apprendre ?) la méditation ZEN à Montpellier ?
D'avance merci pour vos réponses
Coquelet JM.
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